Confirmations de la culpabilite de la CIA ?  

 16 Nov 2001

Bonjour,
   Vous connaissez déjà ma thèse prétendant que c'est la CIA elle-même qui a  commandité les attentats du 11 septembre 2001 à New-York.  Une première confirmation de la culpabilité de la CIA est venue du Figaro  (on prend les infos là où on les trouve !). Voici la présentation de leur  article : « La CIA aurait rencontré Ben Laden en juillet. L'ennemi public numéro un  aurait été soigné dans l'hôpital américain de Dubaï au début de l'été pour  de graves insuffisances rénales. Durant son séjour de 15 jours, le  milliardaire saoudien aurait reçu la visite d'un représentant local de la  CIA. Cet agent aurait même été informé sur d'éventuels attentats. ».  Bien entendu, la CIA a démenti. Du coup, le Figaro a complété son article en  livrant le nom de l'agent de la CIA qui a rencontré Ben Laden en juillet  dans un court article paru le vendredi 2 novembre 2001 en page 4 en bas et à  droite. Il est très court, je le mets en entier : « Mitchell : l'agent de la CIA qui a rencontré Ben Laden. L'agent de la CIA  qui s'est rendu le 12 juillet au chevet d'Oussama Ben Laden à l'hôpital  américain de Dubaï, s'appelle Larry Mitchell. Selon Radio France  Internationale, Larry Mitchell, officiellement " agent consulaire "  américain dans l'émirat, est un expert du monde arabe et un " bon vivant ".  " Son exubérance naturelle ", qui menace souvent " le confidentiel défense  ", serait à l'origine de son rapatriement aux Etats-Unis le 15 juillet,  trois jours après sa rencontre avec Ben Laden.

 La CIA avait démenti mercredi  les informations du Figaro et de RFI faisant état de cette rencontre. » Une deuxième confirmation est venue de la part de Michel Chossudovsky du  Centre de recherche sur la mondialisation (CRM), qui est aussi Professeur de  sciences économiques à l'Université d'Ottawa.   Nouvelles révélations sur les attentats : Les terroristes des attentats du  11 septembre étaient-ils liés aux services de renseignement pakistanais ?  Michel Chossudovsky Centre de recherche sur la mondialisation (CRM)  Professeur de sciences économiques, Université d'Ottawa. Le chef des services d'espionnage pakistanais, le lieutenant-général Mammoud  Ahmad, se trouvait aux États-Unis lors des attaques contre le World Trade  Center et le Pentagone. Arrivé le 4 septembre, le général Ahmad avait  rencontré des représentants du département d'État après les attaques contre  le World Trade Center, mais il a également eu des entretiens, au cours de la  semaine précédant les attentats terroristes, avec ses vis-à-vis de la CIA et  du Pentagone.

 Quelle était la nature de ces rencontres qualifiées de « routinières » qui  ont eu lieu avant le 11 septembre ? Avaient-elles un lien avec les  consultations ultérieures, au lendemain du 11 septembre, qui ont amené le  Pakistan à prendre la décision de coopérer avec Washington ? La  planification de la guerre était-elle à l'ordre du jour des discussions  entre les responsables pakistanais et américains ? le 9 septembre, alors que  le général Mammoud Ahmad se trouvait aux États-Unis, le commandant Ahmad  Shah Massoud de l'Alliance du Nord était assassiné. Les représentants de  cette organisation ont informé l'administration Bush que les services  secrets pakistanais (ISI) étaient selon toute probabilité impliqués dans cet  assassinat. C'est donc en toute connaissance de cause que l'administration Bush a pris  la décision, lors des consultations intervenues avec le général Mammoud  Ahmad après le 11 septembre, de « coopérer » directement avec les services  de renseignements pakistanais malgré leurs liens avec Oussama ben Laden et  les taliban, et leur rôle présumé dans l'assassinat de Massoud. Pendant ce temps, des responsables du Pentagone et du département d'État  étaient envoyés à Islamabad pour mettre une dernière main aux plans de  guerre américains.

 Dimanche le 6 octobre, la veille des premiers  bombardements sur les principales villes afghanes, le général Mammoud Ahmad  était limogé de son poste à la tête des services secrets pakistanais dans ce  qui a été présenté comme un remaniement de « routine ». Des liens troublants entre le général et le terroriste Quelques jours plus tard, le journal Times of India révélait les liens entre  le général Mammoud Ahmad et Mohammed Atta, présumé tête dirigeante des  attaques contre le World Trade Center. L'article du Times of India était  basé sur des informations contenues dans un rapport des services de  renseignement du gouvernement de New Delhi transmis au gouvernement  américain via les canaux officiels. Citant une source à l'intérieur du  gouvernement indien, l'Agence France-Presse a confirmé que « les faits  transmis par le gouvernement indien à Washington étaient d'un tout autre  ordre qu'une simple information liant un général voyou à des actes de  terrorisme déplacés ». Les implications des révélations du Times of India sont multiples. Elles  soulèvent la question des liens existant entre le General Ahmad et le  terroriste Mohammed Atta, mais également la possibilité que d'autres membres  des services secrets pakistanais aient pu avoir des contacts avec les  terroristes. Elles permettent également de questionner l'interprétation  officielle selon laquelle les attentats du 11 septembre constituaient un  acte de « terrorisme individuel » organisé par une cellule autonome du  réseau Al Qaeda et soulèvent l'hypothèse que les attentats feraient partie  d'une opération émanant des services de renseignement pakistanais.

 Le reportage du Times of India jette également une nouvelle lumière sur la  nature des « activités d'affaires » du général Ahmad aux États-Unis au cours  de la semaine précédant les événements du 11 septembre, soulevant la  possibilité de contacts aux États-Unis entre l'ISI et Mohammed Atta avant  les attaques contre le World Trade Center au moment où le général Ahmad et  sa délégation étaient en soi-disant « tournée de consultations » auprès des  responsables américains. Un axe ISI-Oussama-taliban et... CIA ? en évoquant les liens présumés entre les terroristes et l'ISI, il faut  comprendre que la nomination du général Ahmad à la tête des services secrets  pakistanais avait reçu l'approbation des États-Unis. En tant que dirigeant  de l'ISI depuis 1999, il était en relation étroite avec ses homologues de la  CIA, de la Defense Intelligence Agency (DIA) et du Pentagone. Souvenons-nous  également que les services de renseignement pakistanais ont constitué durant  toute la période de l'après-guerre froide le fer de lance des opérations  secrètes de la CIA au Caucase, en Asie centrale et dans les Balkans.

 L'existence d'un axe « ISI-Oussama-taliban » était bien connue. Tout comme  étaient bien connus les liens entre l'ISI et différentes agences du  gouvernement américain dont la CIA. L'administration Bush était au courant  du rôle du général Ahmad. Autrement dit, l'administration Bush se sert d'une  organisation directement liée au terrorisme afin de mener la dite « campagne  contre le terrorisme ». En fait, les liens de l'administration Bush avec  l'ISI pakistanais - y inclus les « consultations » avec le général Ahmad au  cours des semaines précédant le 11 septembre - soulèvent la question d'une  possible « complicité ». Pendant que le général Ahmad rencontrait des  responsables américains au Pentagone et dans les bureaux de la CIA, des  contacts auraient selon le Times of India également été établis entre l'ISI  et les présumés terroristes des attentats du 11 septembre ! Selon un rapport des services de renseignement du gouvernement indien, les  responsables des attentats du 11 septembre avaient des contacts avec l'ISI  qui, à son tour, entretenait des liens avec les agences du gouvernement  américain. Est-ce que certains responsables au sein de l'establishment  militaire et des services de renseignement américains avaient eu  connaissance des contacts de l'ISI avec Mohammed Atta, chef de file des  terroristes, et qu'ils n'auraient pas crû bon d'agir ! Que l'administration Bush ait été complice de cette situation reste à  démontrer. Une enquête s'avère nécessaire afin d'établir tous les faits dans  cette affaire.  Toutefois, il est évident que cette guerre contre le peuple afghan n'est pas  « une campagne contre le terrorisme international ». C'est une guerre de  conquête affectant l'avenir de l'humanité. Le peuple américain, tout comme  le peuple canadien, a été consciemment et délibérément trompé par son  gouvernement. La vérité doit prévaloir.

 Michel Chossudovsky               

     

 

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