Bonjour,
En complément du message de Marie-Thé et Georges Marc, daté du 21 juillet 2009,
vous trouverez ci-dessous (si ces informations ont déjà été utilisées,.. désolé
pour le double emploi) ce qui a été communiqué par Pascal Declé (p.decle@laposte.net)
et qui pourrait servir à éclaircir l'identification de ce Léopold !
- Source P. DECLE (p.decle@laposte.net) :
1807 : acte de mariage d'Anne Marguerite QUENISSET.
Léopold est dit originaire de La Grande Catherine paroisse de Claudon,
profession : maître de verrerie, seigneur de La Rochère.
Né à la Grande Catherine de Jean François et Jeanne Françoise de BONNAY, il fut
présenté au baptême en l'église de Claudon le 20 mai 1773 par le sieur Léopold
d'HENNEZEL, son oncle demeurant à Hennezel et demoiselle Agnès de BONNAY de
BEAUSSICAUD, sa cousine fille du sieur Jean François de BEAUSSICAUD de la Grande
Catherine.
Au début de février 1792, il franchit la frontière pour rejoindre l'armée de
CONDÉ où il est incorporé le 10 février 1792 comme chasseur noble à pied dans la
compagnie de Deveze. Il combattra au côtés de son vieux père Jean François de
HENNEZEL, durant toute la campagne. En août 1796, il est blessé à l'affaire d'Ober-Kambach
qui est aussi meurtrière pour les condéens que pour les républicains. Une balle
lui traverse la poitrine de part en part (13 août 1796). Guéri de cette grave
blessure, le jeune homme continue les campagnes jusqu'au licenciement de l'armée
royale en 1801.
Léopold d'HENNEZEL du MESNIL, sous-lieutenant d'infanterie de la 15e compagnie
noble à pied qui cantonne à Schonstein demande la croix de Saint-Louis.
Il dut attendre la restauration pour renouveler sa requête en justifiant 24
années de service.
Entretemps, il se marie à Selles en 1807.
En 1814, il réside à Darney, et sa requête est appuyée grâce au marquis de
BOUTHILLIER, ancien major général de l'armée de CONDÉ.
A l'automne de cette année, n'ayant plus ni biens, ni foyer à la Grande
Catherine, il se fixe au village de Selles.
Le 11 novembre 1814, il renouvelle sa supplique, mais son dossier reste en
sommeil pendant les 100 jours.
Le 23 novembre 1815, il est promu capitaine pour prendre rang à partir du 10
janvier 1815 et est autorisé à rentrer dans l'armée dans la légion de l'Aube le
5 juin 1815.
Un an plus tard, Léopold D'HENNEZEL du MESNIL, capitaine dans la légion de
l'Aube, en garnison à Paris, propriétaire domicilié à Selles (70) reçoit de deux
de ses cousins, Auguste de MASSEY, chevalier de Saint-Louis et de la Légion
d'honneur, capitaine de grenadiers dans la légion de l'Aube, et Nicolas de
MASSEY, garde du corps du roi, dans la compagnie de Gramont, un certificat
attestant que " tous les biens qu'il possédait ont été vendus par le
gouvernement révolutionnaire et qu'il a perdu, par son émigration tout ce qu'il
possédait " (6 mai 1817).
Il servit quatre ans dans la légion de l'Aube, et fut mis en congé illimité le
28 novembre 1820 et maintenu dans cette situation jusqu'en juillet 1824.
Bien à vous,
Guy de Bonnay de Nonancourt
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