Densité Zéro : COMPTE RENDU DE LECTURE |
J’ai reçu une critique d’un lecteur « inconnu » :
Le
style est excellent, parfois délirant à l’image de ce récit, mais l’auteur
semble avoir une bonne maîtrise pour se permettre de sauter ainsi du coq à l’âne
et jongler avec le style en général riche, coloré et vivant.
Étonnant,
original et ambitieux. Il n’y a guère de différence entre ce récit et la
quête spirituelle de l’illumination chez les mystiques, mais ceci est dit ici
sous une forme très inattendue et fantaisiste et totalement déroutante de
telle sorte que l’on prend le tournis sans plus savoir où sont les repères et
ce qui est sérieux ou non. Établir un parallèle entre l’outil informatique
et des citations de textes religieux, philosophiques, bibliques (Upanishad,
Veda, Rig Veda etc…) est un pari difficile, l’obstacle premier étant la
froideur, une déshumanisation à l’image des circuits électroniques. Non, ici
l’auteur a su déjouer ce piège et utilisé l’électronique pour nous faite
dériver avec lui . C’est un bon point.
La
faiblesse principale me semble être une belle soupe de confusion tant il y a d’éléments
divers élancés à toutes les sauces. (ça a peut-être lu comme un pigment
voire la pièce maîtresse du récit ?) , mais à vrai dire je ne saurai
le dire (dire s’il faudrait simplifier et éclaircir ou au contraire
laisser à l’état pur pour que le texte ne soit pas déprécié).
Ce roman est riche, quoi qu’il en soit et ne se lit pas comme un roman ordinaire, il provoque une réflexion surabondante et délirante aussi car certains passages sont pratiquement psychédéliques dans le style….Cet aspect fantaisiste et fictif mélangé avec une réflexion profonde, sérieuse et documentée donne un résultat qui m’a séduit et captivé en tout cas. Le passage allusif où le christ se réduirait à un essai raté des dieux et serait mort par erreur risque de ne pas plaire à tout le monde et considéré comme blasphématoire.
Bonne chance au Hapy Evaporation Club .. Les dieux avaient besoin d’être présenté comme des entités sujettes à l’erreur et d’une dramatique incompétence… vu que nous payons leurs bêtises.
Un lecteur