L'AURORE - NOSFERATU

Un pécheur, séduit par une touriste. veut tuer sa femme. Il s'embarque avec elle pour Tilsitt, veut la noyer, y renonce, effrayé. A la ville, le couple se réconcilie, puis au retour une tempête manque de noyer la femme, que l'homme fait tout pour sauver. Le réalisateur a ainsi caractérisé son oeuvre : « L'histoire de deux êtres humains. Ce chant de l'Homme et de la Femme est de nulle part et de partout, il pourrait se situer n'importe où à n'importe quelle époque. Partout où se lève et se couche le soleil, dans le tourbillon des villes ou le plein air d'une ferme, la vie est toujours la même. tantôt amère, tantôt douce, avec ses rires et ses larmes, ses fautes et ses pardons. »

 

 

 

 

 

 

 

NOSFERATU

Si Nosferatu est expressionniste, c'est beaucoup par son sujet. Il a été réalisé surtout en extérieurs, et les décors (assez peu nombreux) d'Albin Grau sont plus réalistes que déformés, moins fantastiques en tout cas que plusieurs décors naturels : le château des Carpathes, ou les trois maisons vides d'une ville hanséatique, données comme domicile de Nosferatu. Le couple romantique est maladroit, froid, engoncé. Avec son maquillage excessif, ses griffes, son crâne chauve. ses longues oreilles pointues, sa démarche saccadée, sa longue silhouette noire, Nosferatu brave le ridicule et organise autour de son personnage une authentique « symphonie d'horreur ».

 

 

 

 

L'expressionisme allemand

Haut de page