Gédéon desandrouin
 

Gédéon Desandrouin, maître verrier dans le Clermontois et officier de Louis XIV, est installé en Belgique après la prise de Charleroi (1667) lors de la guerre de Dévolution. Il y fera fortune puis exploitera les premiers gisements de charbon à grande échelle sur le territoire français afin d'alimenter ses verreries que son fils Jean-Jacques Desandrouin transformera en 1757 en Compagnie des mines d'Anzin, alors la plus grande entreprise industrielle d'Europe.

Il épouse Marie de Condé, fille de Jean de Condé, maître de verrerie à Charleroi, qui était lui-même un maître verrier venu de Lorraine, d'abord installé à Jumet où il épousa Marie de Colnet, fille d'une famille de verriers belges d'origine lorraine1, avant de s'installer, en 1669, à Charleroi, où son autre fille épouse aussi un maître verrier2, pour créer la première verrerie utilisant de la houille.

Jumet fut la pionnière, puisqu'on y a construit la première fournaise dès 1621. C'est vers 1650 qu'y arrivèrent les premiers verriers étrangers, Martin Falleur, originaire de la Forêt-Noire en Allemagne, et Jean de Condé. Plus d’une centaine de verreries ont cohabité ou se sont succédé en l’espace d’un siècle dans un périmètre limité : les communes de : Lodelinsart, Gilly,Dampremy, Jumet et Charleroi

Vers le milieu du xviiie siècle, la fabrication du verre en plateau sera abandonnée au profit d'une technique améliorée, le soufflage en canons qui permet la fabrication de verre à vitres ordinaire à partir de matériaux moins coûteux. Le Pays de Charleroi s'y spécialise et devient le plus grand producteur mondial.

Héritant de la verrerie de Jean de Condé, Gédéon Desandrouin et sa femme se lancent dans l’industrie verrière. Très tôt, en 1680, ils commencent à extraire du charbon au trou de l'Apomée près de Gominroux (le moulin). Dès1686, leur entreprise fait vivre une quarantaine de charbonniers, appelés Comparchonniers, qui travaillent dans le bois de Soleilmont d'Heppignies, à l'est de Charleroi, loin de la France. En 1707, il devient le seigneur du lieu.

Sources : Wikipedia

 

                                      IMAGES ET COMMENTAIRES : JEAN-MARIE AUBRY

JUMET GARE DES HAMENDES avec maisOn de verriers vers 1918

HÔTEL

CHATEAU P. LAMBERT disparu depuis +- 20 ans

Il y avait des religieuses infirmières pour le charbonnage et les deux verreries

Chaussée de Fleurus, la ferme

La grosse verrerie où  a travaillé 2 ans J.M. Aubry de 1969 à 1971 disparue aussi (mais ici rien a voir avec les anciens verriers elle date de 1923)

 

 

VERRERIES LAMBERT

EGLISE ET CHATEAU MONDRON

 

 

la verrerie dite Lambert est dite aussi de Bois noël, fief d'un des Desandrouin de Noel devenu Pierre de Noyelle de Carondelet, titre de l'épouse x à Fresnes en 1732, à Lodelinsart et décédée à Hardinghen en 1764

 

Comme très souvent  leurs verrerie ont été construites sur les limites des plusieurs communes. Ici Gilly, Jumet et Ransart. Lodelinsart est a 500m. Nous sommes bien dans le "Longbois" pas loin des beaux-parents donc la verrerie dite des Colnet-Condé. Ici elle est bien la 1er de Gédéon et de Marie de Condé. Ils auront le droit de faire un étang et une prise d'eau a 150m environ. JMS Desandrouin fera vouter le ruisseau devenu un égout. il existe encore de nos jour. La rue est le carrefour dit mouchette rue de Gilly, de Ransart et en face rue Louis Lambert. La verrerie dites des Hamendes Versin 1850 est  à 500m et idem pour la Baudoux sur Jumet aussi.

Les renfort sur l'arrière du bâtiment sont encore au nombre de trois et aux mêmes dimensions que celle de Rety-Loquighen.

 

 

Ce bâtiment est dit ferme des Hamendes

et jamais Desandrouins

par les riverains

Ces photos étant prise de l'extérieur car le proprio n'a pas voulu nous donner d'autorisation

Nous voyons la verrerie de 1685 rehaussée vers 1860

Elle est depuis une ferme

 

 

 

 

 

Une photo ancienne de 1915 donnée par F. Jannin.

Ferme Desandrouin, ex verrerie (avant 1680 faïencerie). Ensuite vers 1710 mieux connue sous le nom de ferme de Montgarny située aux limites entre Rarécourt et Froidos, commune où elle est cadastrée. En face se trouve Salvange à Rarécourt et les deux tuileries dite « La Vielle et Neuves tuileries)

Sur le site de guerre 14-18 elle est dite collection "Vaziaga".

En 2009 je suis allé sur le site et à Salvange. Il ne reste que le marronnier et un tas de briques et pierres et le ruisseau qui sépare les deux communes.

 

 

 

Lodelinsart le Long Bois (1400-1780)

La famille Mondron

Les familles Baudoux et Philippe

Le circuit social de Fleurus à Roux