QUATORZIÈME DEGRÉ

ALEXANDRE DE HENNEZEL, PUIS D'HENNEZEL, CHEVALIER

Né à Leppenoux, il fut baptisé à Claudon le ler janvier 1783. Parrain, le chevalier Alexandre de Bonnay. Marraine, demoiselle Christine de Finance de la Frison

A l'âge de vingt quatre ans, il épousa dans la même église le 10 février 1807 une paysanne du village, d'un an plus âgée que lui, Jeanne Tisserant, fille de Dominique, cultivateur, et de Jeanne Dongeron. Le marié est qualifié « verrier en verre noir demeurant à Claudon ». Les témoins sont, Georges du Houx et J.Bte Drouot demeurant à Droiteval, François de Massey demeurant à Leppenoux et Charles de Bonnay demeurant à Claudon.

Alexandre et sa femme vécurent à Leppenoux pendant une dizaine d'années menant une existence des plus modestes. Neuf enfants leur naquirent dans ce hameau. Plusieurs moururent en bas-âge. Mais en 1819, le ménage était installé à la Rochère où Alexandre occupait un poste de garde forestier. On trouve sa signature « A. d'Hennezel » à la mairie de Passavant au bas des actes de naissance de ses deux derniers enfants (10 décembre 1819 et 21 mars 1822).

Trois ans plus tard, « le sieur Alexandre d'Hennezel, propriétaire, époux de dame Jeanne Tisserand » meurt dans sa maison de la Rochère, à l'âge de quarante deux ans. Son décès est déclaré par son voisin Nicolas-Joseph de Massey (23 janvier 1825).

Nous ignorons la date du décès de sa femme, qui avait donné le jour à onze enfants.

1 - Hippolyte d'Hennezel qui suit.

2 - Léopold-Célestin d'Hennezel.

Né à Leppenoux le 11 février 1811 et sans doute décédé au berceau.

3 - Marie-Alexis-Célestin d'Hennezel.

Né à Leppenoux le'24 mai 1813 décédé le 1er août suivant.

4 - Charles Frédéric d'Hennezel.

Né à Leppenoux le 23 juillet 1818. Il embrassa l'état ecclésiastique et reçut la prêtrise en 1843. Son oncle, le doyen de Sezanne l'attira dans le diocèse de Chalons où il avait émigré. Il le fit nommer curé de bergères sous-Montmirail lorsque son frère l'abbé Charles d'Hennezel, doyen de Montmirail le remplaça en qualité d'aumônier des dames de Nazareth au couvent de Monlean. Il mourut vers 1895 âgé de soixante quinze ans.

5 - Laurent-Gaspard d'Hennezel.

Il naquit à la Rochère le 20 décembre 1819, peu de temps après l'arrivée de ses parents dans ce village, fut baptisé en l'église de Passavant. Encouragé par son oncle, l'archiprêtre de Sezanne en Brie, le jeune Gaspard entra au séminaire et, comme son frère passa sa vie sacerdotale dans le diocèse de Chalons, ordonné prêtre en 1843, il fut nommé au mois d'août, vicaire à Montmirail en remplacement de l'abbé Thilloy désigné comme curé de Valmy. Lorsque le choléra ravagea la contrée, faisant de nombreuses victimes, le jeune abbé se distingua par son charitable dévouement. Quand l'abbé Parichault est nommé curé de Verneuil, après avoir été quinze ans aumônier de Montlean, l'abbé d'Hennezel le remplace auprès des dames de Nazareth, tout en conservant son vicariat, poste où il se dépense avec zèle. Il est encouragé par les châtelains, le duc et la duchesse de la Rochefoucauld. Un chroniqueur local, l'abbé Boitel a mentionné plusieurs cérémonies paroissiales dont le vicaire, l'abbé d'Hennezel, fut l'animateur. Il donne entre autres récits, le compte rendu de la fête de l'immaculée conception, le troisième dimanche après pâques, célébrée à Montmirail, cérémonie qui donna lieu à une imposante manifestation. La fête se termina le soir, par une illumination de toute la ville où le vicaire prêcha d'exemple. Lorsque le doyen est nommé chanoine titulaire de la cathédrale de Chalons, il a pour successeur l'abbé d'Hennezel qui devint ainsi le quarante quatrième curé de la ville. Il allait atteindre sa quarante et unième années (30 septembre 1860). Le nouveau doyen remplit cet important ministère pendant plus de douze ans. Il mourut à son poste, à Montmirail en 1873 à cinquante quatre ans.

6 - Charles Balthazar de Hennezel

Né à la Rochère (21 mars 1822) il mourut un mois plus tard (29 avril 1822).

7 - Catherine d'Hennezel

Née à Leppenous, huit mois après le mariage de ses parents. Elle était si chétive qu'elle mourut au bout de sept jours.

8 - Marie Victoire d'Hennezel

Née à Leppenous le 13 décembre 1809, elle mourut au berceau le 13 décembre 1810.

9 - Marie-Suzanne Virginie d'Hennezel

Née à Leppenous le 14 octobre 1814, dut mourir jeune.

10 - Marguerite-Josephine d'Hennezel

Née à Leppenous le 2 janvier 1812, est morte sans doute au berceau.

11 - Marie-Julie d'Hennezel

Née à Leppenous le 5 avril 1817, elle mourut au bout de huit semaines le 30 mai 1817.

 

QUINZIÈME DEGRÉ

HIPPOLYTE D'HENNEZEL


Né a Leppenous le 9 octobre 1908, il fut baptisé en l'église de Claudon à une date que nous ignorons, il épousa Octavie Sebire née à Nantes en 1801, fille de Miche François Sebire et de Renée Louise Renoul. Elle était veuve en premières noces de Pierre Eustache Maucler. Le nom de Sebire est assez répandu dans l'ouest. Il est porté par diverses familles de négociants de la région. Dans l'armorial général de 1696, plusieurs Sebire normands et parisiens eurent leurs armes enregistrées par d'Hozier.

Nous connaissons la profession et le domicile d'Hippolyte d'Hennezel par l'acte de décès de sa femme. Elle mourut à Paris le 9 mai 1864, au domicile conjugal, 34 rue de l'arc de triomphe. Son mari est dit âgé de cinquante cinq ans et qualifié « professeur ». Il fit la déclaration du décès de sa femme accompagné de Jules, Alphonse de Barthélemy âgé de trente quatre ans, employé, demeurant 34 rue de l'arc de triomphe, gendre de la défunte.

Nous ne savons rien d'autre de l'existence du dernier représentant de la branche de Leppenous, même pas les prénoms de sa fille. Sa veuve fut inhumée dans la sépulture de la famille de Barthélemy au cimetière Montmartre à Paris. En 1932 ses restes et ceux des trois autres membres de cette famille étaient à l'abandon dans ce champ du « repos parisien ». Cette sépulture se trouvait dans la huitième division de ce cimetière, trente et unième ligne, numéro 97, chemin St Nicolas. La dalle qui recouvrait le caveau portait ces noms presque effaces, Jean de Barthélemy mort en 1880, Mme d'Hennezel, née Sebire, morte en 1889, Louise de Barthélemy, épouse Desperrier, morte en 1889 et Jules de Barthélemy, mort en 1898.

Bien qu'il s agisse d'une concession perpétuelle, la direction du cimetière Montmartre décida en 1933, d'exhumer les restes des quatre défunts qui reposaient sous cette dalle, en prétextant qu'aucun descendant ne s'était présenté pour revendiquer la propriété du caveau.

Nous avons cherché en vain à obtenir quelques renseignements et un sursis permettant de rechercher les parents proches de la famille. Nous avons été évincés impérativement sans qu'il nous soit même permis de voir dans quel état se trouvait la sépulture.

Il existe plusieurs familles de Barthélémy, notamment celle dont les représentants remplirent des charges de robe dans le pays de Langres. Plusieurs Barthélemy s'allièrent aux Thiétry de Coiffy.

D'après Rieesrop, ces Barthélemy portaient « gironne de sable et d'argent, à un orle de huit écussons de l'un et de l autre. Sur le tout, d'azur au chevron d'argent, accompagné en chef de deux cailloux du même et en pointe d'un lis de jardin, aussi d'argent ..

Il est probable que le gendre de Mme d'Hennezel, né Sebire Jules, Alphonse Desperrier, ajoutait à son nom celui des Barthélemy qui devait être celui de sa mère, mort en 1889.

SEIZIÈME DEGRÉ

Les prénoms de cet enfant ne nous sont pas connus, pas plus que ses dates de naissance, de mariage et de décès.

En vain, avons nous tenté d'obtenir quelques renseignements complémentaires au bureau de l'état civil de la Seine. Nous n avons pas trouvé la date du décès de son mari, Jules, Alphonse Desperier de Barthélemy.

Une famille Desperier représentée en Normandie au XVII° siècle, fut anoblie en 1650. L'un de ses descendants fut créé « Baron Desperiers » par lettres patentes de 1817. Le nom s'est écrit des Periers à la fin du XIX° siecle.

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