LETTRE OUVERTE A CEUX QUI VIVENT ENCORE
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Bon ben voilà quoi !
Un jour quelqu'un m'a dit en parlant de la mort, un ami que je connais bien :
Je lui répondis aussitôt, sans hésitation : « Sûrement pas moi ! L'enfer existe vraiment, il est sur terre. Le paradis existe aussi, c'est le néant dans lequel je suis retourné et, finalement, c'est juste comme avant la naissance. Alors la mort ! Pourquoi en faire tout un drame ? Parce que dans le néant il n'y a pas :
Il n'y a que l'homme qui pourrait changer le monde, et c'est vraiment très mal parti. L'ultra-libéralisme, le capitalisme, l'argent roi, ont fini par triompher définitivement. Nos cerveaux ne sont plus capables d'imaginer que le monde pourrait fonctionner autrement. Parce que, la seule idéologie qui pourrait sauver le monde serait le partage, « le partage de toutes les richesses », le principe de base du communisme, (et même selon les règles des premières communautés chrétiennes que la plupart de croyants semblent avoir oubliées). On l'a tué. Vous n'en n'avez pas voulu non plus. Et vous croyez encore que c'est en demandant à vos élus plus de démocratie qu'ils vont vous obéir ? N'est-ce pas aussi une forme de prière à laquelle les religions vous ont habitués. Allez vous encore longtemps vous bercer de ces illusions ? « Cette idéologie du partage » c'est elle, et bien elle seule qui dérange le monde des affaires et donc les lois du profit. La démocratie est l'ennemi « numéro un » du capitalisme. Les religions sont les armes les plus efficaces pour soumettre les populations à ses lois. Ceux que vous mettez à la tête d'un état ne sont que des hommes d'affaires qui se servent des mêmes armes pour obtenir les privilèges que le pouvoir permet. Cette poignée individus, encore elle, n'a rêvé que d'une seule chose : que vous ne soyez que des consommateurs. Bientôt, le monde de ne sera plus peuplé par des êtres humains mais par des consommateurs, ou des crétins. On va en fabriquer beaucoup, pour preuve cet horrible programme coordonné par les Nations-Unies afin de contrôler chaque homme, femme et enfant de la planète "l'Agenda 21". Soyez assez curieux pour savoir ce qu'il en est, et comment vous allez crever ! La mondialisation n'est en fait que le produit de la plus grande opération chirurgicale de tous les temps : la lobotomisation du monde : vous avez un tiroir dans votre cerveau qui ne s'ouvre plus. Celui qui permet de penser en se nourrissant de tout ce qui a été dit par les plus grands auteurs de la littérature et du cinéma ... sans oublier les philosophes .... Le seul tiroir qui vous reste, celui qui est désormais le plus essentiel et qui s'ouvre sans cesse, est celui où vous rangez vos smart phones bourrés d'applications stupides, vos cartes de crédit, votre compte Facebook , vos objets connectés, Vous deviendriez fous si vous ne pouviez plus l'ouvrir. C'est la conséquence de la lobotomisation, cet état qui vous rend neurovégétatif et qui vous empêche une fois pour toutes de comprendre et réaliser que les véritables criminels sont les maîtres du monde pour lesquels vous allez voter. Ce tiroir où vous avez bien rangé les paroles de la marseillaise, ce chant patriotique ignoble qui n'est finalement qu'un appel au meurtre de nos frères humains. Je suis heureux d'être dans le néant. Ce n'est jamais qu'un long sommeil, sans rêves. Si toutefois, et c'est bien évidemment impossible, mon âme s'envolait quelque part où un dieu quelconque me donnerait la possibilité de revenir dans ce monde, alors j'exploserais de rire et je répondrai à celui-là : vous êtes vraiment fou ! Et dans une grande et magnifique colère effrayante, je lui exploserais le crâne. Le néant, c'est parfait ? Non, pas tout à fait, il n'y pas d'amour. On peut se consoler simplement en se disant: il n'y en plus beaucoup chez ceux qui vivent encore. A Brigitte : Nous avons cru toi et moi dans notre jeunesse que nous pouvions changer le monde. Je t'ai aimé aussi pour cela et je ne le regrette pas. Mais nous avons échoué ... Je vous invite à méditer sur ces mots de Victor Hugo, extraits des "Misérables". Ils m'ont bouleversés !
Si je devais me réincarner, j'aimerais que ce soit dans le corps d'un loup. Philippe |