43 - BISSEVAL

 

SOMMAIRE

Origine du nom et ses variantes, Bisseval, Brisevoirre, Brise verre - La faille des fondateurs et sa postérité - Des Finance, du Houx, Bigot, Massey lui succèdent - Le hameau ruiné durant l'invasion française - M. de Clairbois et ses deux femmes - Gentilshommes illettrés - Lettre et cachet aux armes de M. de Grand Prey (1682) - Adage concernant les blasons des gentilshommes verriers de la foret de Darney - Le mariage de Gand du Houx 1682 et celui de sa fille Brigitte (1718) - Vie laborieuse de ces nobles campagnards - Situation du hameau - La maison d'Adam du Houx, son fronton armorié, sa pierre de fondation 1632 - Un vieux banc de pierre - Vestiges d'une autre maison de 1610.


Au hameau de Bisseval, où nous nous rendons a flambé autrefois la plus ancienne verrerie de la forêt de Darney, seule en activité, au milieu du XV° siècle. Elle était tenue par la famille qui lui a donné son nom. Son maître, Pierre Bysevale, fils de Jehan, figure en tête des gentilshommes réfugiés avec lui, depuis que la guerre avait détruit les autres verreries. Pierre et ses quatre associés obtiennent du duc Jehan de Lorraine la reconnaissance de leur état de noblesse et de leurs privilèges. Les lettres du prince parlent de réparer et de remettre en oeuvre la verrière alors éteinte créée par Jehan Hennezel (25 juin 1448). Je suis curieux de connaître ce coin de la forêt, refuge de nos pères au temps des écorcheurs.

Bisseval, telle est l'orthographe du nom sur la carte d'état major (tutelle jamais fixée). A toutes les époques on trouve le mot écrit avec une étonnante fantaisie. M. Bruneau m'a dit son origine, il le pensait germanique et formé de Bise, racine fréquente dans les noms germains, et de Wald, forêt. Ce savant homme souriait des déformations cocasses que le mot a subies. Ceux qui le prononcent et l'écrivent en font un calembour depuis cinq siècles, on dit indifféremment, Bisseval, Briseverre et Brisevoirre. Dans la charte de 1448, le nom est orthographié de cinq façons différentes, Bysewale, Bisevale, Bysowale, Brisovale et Brysovale.

Cinquante ans plus tard, le receveur de Darney note dans les comptes l'achat et le transport d'une charretée de verre acquise à « Claude Brisevoirre Varrie » par le duc René II pour son château de Pont à Mousson (31 décembre 1495).

Au cours du siècle suivant, la forme de Briseverre, amusante pour un nom de verrier, prédomine pour désigner la demeure et la famille qui devait s'y succéder pendant six générations. A la fin du règne de Charles III, le nom redevient Brisevalle et Bisseval. Il est précédé de la particule, de, lorsqu'il désigne la famille. Les représentants signent indifféremment Bissevalle, Biseval et Bisval bien que la verrière soit appelée Briseval, Brisseval et Briseverre.

Le calembour persiste au cours du XIX° siècle, sur le cadastre, le hameau s'appelle Bisseval, l'historien du département des Vosges, Charton, l'orthographie Briseval (1845), son collègue Léon Louis, Briseverre (1887). De nos jours les inventaires des archives départementales classent les documents à Brisevalle, et dans son dictionnaire topographique des Vosges, M. Paul Marichal adopte l'orthographe de Bisseval. Il en est de même sur la carte d'état-major qui nous guide, tandis que l'annuaire des postes indique que Briseverre est desservi par le hameau de Hennezel-Clairey.

Quant à la descendance des fondateurs du domaine, on la suit sous le nom de Bisseval ou de Bisval, jusqu'au milieu du XVII° siècle. Au début du XVIII° siècle, la famille s'éclipse et tombe dans une complète obscurité, elle ne figure dans aucun nobiliaire de cette époque. Était-elle éteinte... je ne le pense pas. Il existe dans la région, des gens du peuple, paysans, cabaretiers, petits fonctionnaires, etc... appelés Bisval, comme il existe des générations de Thiétry paysans, commerçants ou bourgeois, impossible à rattacher aux Thiétry verriers. Il en est de même pour les plus anciennes races des descendants, déchus ou bâtards, perpétuant obscurément de grands noms, sans le savoir.

Par ailleurs, la famille de Bisval n'a compté, que je sache, ni services ni illustrations. Elle rentra dans l'ombre à l'époque ou tant d'autres en sortaient. Au milieu du XVI° siècle, Jehan Briseverre ou Bisseval, arrière petit fils du gentilhomme en tête des verriers dans la charte de 1448, parait avoir été le dernier représentant de la famille un peu marquant. Associé avec son beau-frère, Nicolas Jacquot, il sut donner une certaine activité à ses fours où il fabriquait du grand verre (1556). Les deux gentilshommes jouissaient de l'estime de leur souverain puisque Charles III les désigna avec les maîtres verriers les plus notables du pays, pour assurer la défense de la frontière du coté de Gruey (1560).

Jehan de Briseverre mourut malheureusement trop tôt, laissant de jeunes enfants, quatre fils et une fille. Sa veuve Anne de Henricel, ne tarda pas à se remarier, une douzaine d'années plus tard elle était la femme de Robert de Mouzon, Sgr de Gayon, gentilhomme du voisinage. Ce Gayon - il signait ainsi - n'était pas verrier. Il détenait le domaine de Bisseval au nom de sa femme et de ses beaux-enfants mineurs (29 octobre 1572 et 29 juin 1575). Lorsque ces enfants atteignirent leur majorité, Mme de Gayon se retira au village d'Attigny, son mari y exerçant l'office de collecteur des impôts. Sa fille Judith de Bisseval, se fixa au Morillon après son mariage avec un du Houx de Vioménil (2 février 1584). Elle en eut plusieurs enfants et céda sa part de Bisseval (1615).

Des quatre frères de Judith, seuls les cadets, François et Aubertin continuèrent à habiter la verrière paternelle. Ils s'occupèrent seulement de cultiver le domaine (1615). Leur aîné, Philippe, planta sa tente à Thiétry avec sa femme, Élisabeth Fricadel, il partagea son lot et celui de son dernier frère et pupille, Jérémie avec Nicolas de Vioménil, son beau-frère. Ce partage fait mention de l'ancienne maison-forte et de sa tour, du vieux four à verre, d'une halle récemment édifiée (18 septembre 1612). Après 1615, il n'est plus question à Bisseval de gentilshommes de ce nom. Le domaine appartient à des du Houx et des Finance. Ceux-ci le conservèrent jusqu'au XIX° siècle.

Au XVIII° siècle, des alliances avec les Bigot et les Massey fixent ces familles à Bisseval. Une cinquantaine d'années avant la révolution, deux soeurs, Charlotte et Françoise de Finance épousent deux frères, Nicolas et Léopold de Massey de la Frison, fils d'une Hennezel. Ces ménages passent leur existence à Bisseval, uniquement occupés de l'exploitation de leurs biens. M. de Massey s'y éteignit dans un grand âge, sous la restauration (1817 et 1826).

Le survivant des deux frères, Léopold de Massey, mourut à son tour dans sa maison de Brisevert, un matin d'automne 1827. Il avait quatre vingt quatre ans. Son décès fut déclaré à la mairie d'Hennezel par son domestique et par son voisin et ami Léopold d'Hennezel de la Frison, ancien émigré et capitaine d'infanterie (28 octobre 1827). Ce Massey fut probablement le dernier gentilhomme verrier qui vécut à Bisseval.

Le hameau est sans histoire, du moins je n'ai encore découvert aucun document évocateur de drames ou d'évènements particuliers.

Comme dans les autres verrières du pays, les habitants de Bisseval eurent beaucoup à souffrir au cours de la conquête française, ruines, pillages, rançons les éprouvèrent cruellement. On voit après la signature du traité des Pyrénées, l'un des principaux détenteurs ou domaine, Élie de Finance, signaler au receveur de Darney, les désastres et les pillages que commettent journellement les habitants des villages voisins de la frontière de Bourgogne, les bois sont saccagés pour réparer les maisons écroulées, les animaux sont volés. M. de Finance précise la perte d'une douzaine de boeufs. Par ailleurs, le hameau se relève avec peine de ses ruines (28 octobre 1659).

Deux ans auparavant, Daniel de Bigot, Sr de Clairbois et sa femme Marthe de Finance, s'étaient défaits de la partie du domaine héritée d'Adam du Houx. Ils l'avaient vendue à leur beau-frère François du Houx, époux de Charlotte de Bigot, l'acte révèle le triste état des immeubles, le four à verre est démoli, la maison réduite en masure, les jardins, les terres et deux réservoirs à poissons, situés au milieu du village, sont à l'abandon. Les vendeurs ne savent même pas signer, les guerres qui ont ravagé le pays depuis tant d'années, ont rendu a peu près impossible l'instruction de la jeunesse. Ne nous étonnons pas de voir certains gentilshommes campagnards complètement illettrés (29 juillet 1687).

Deux ans plus tard, M. de Clairbois se sentant vieillir et n'ayant pas d'enfants, veut assurer l'existence de sa femme au cas où il quitterait ce monde avant elle. Il lui fait don d'un tiers de ses biens, or, argent, linge, vaisselle, grains, bestiaux, maison, terres, prés, etc... « en reconnaissance des amitiés et cordialités qu'il a reçues et espère encore recevoir », jusqu'à son dernier jour de la part de son épouse (18 janvier 1659). La providence en décida autrement, Daniel de Bigot survécut à sa femme. Après la mort de Marthe ne pouvant rester seul, il convola en deuxième noce avec une vieille fille proche de la cinquantaine, Anne de Hennezel de Bois-Gilet.

Cette seconde épouse, née en nivernais, venait d'arriver en Lorraine", attirée par son frère M. de Bousseraucourt. Élevée dans une province épargnée par l'invasion, Anne n'était pas illettrée, on lit sa signature, Anne Danneze, au bas d'une donation qu'elle fit à son mari. elle orthographiait son nom de la même façon que ses lointains parents comtois, les Hennezel d'Oizelay (20 septembre 1671). Après la mort de Mme de Clairbois ses frères MM. de Lonprey et de Bousseraucourt ainsi que ses neveux MM. de Mezerey, de Champigny et d'Anizy, hériteraient de ses biens. Ils les cédèrent à leur cousin, Gand du Houx, demeurant à Bisseval, moyennant un prix modeste pour l'époque, quarante pistoles d'or (2 juin 1682).

En feuilletant la liasse des minutes du tabellion de Darney, rédacteur de cet acte, j'ai mis la main sur une lettre datée de Bisseval à l'automne suivant. Elle a été écrite par la femme d'un autre détenteur du domaine à cette époque, Éric-Hector de Finance, Sgr de Grandprey. La lettre est signée, de Grandprey. En l'absence du gentilhomme, sa femme, née Claude de Bonnay, dirige les affaires du ménage, elle avertit le notaire qu'elle vient de louer une paire de jeunes boeufs à un laboureur de la Sybille - c'est ce qu'on appelait un bail « à titre de croit » - et elle lui demande de rédiger l'acte.

Mme de Grandprey a scellé la lettre d'un cachet de cire rouge aux armes de son mari, un écusson à trois cloches, surmonté d'une couronne à cinq perles et accosté de deux palmes (29 septembre 1682). Ce petit cachet a résisté au temps la gravure est restée nette. La vue de ce blason me rappelle l'adage populaire qui se transmet toujours dans le pays, amusante allusion aux armes de nos familles.

 

Les cloches des finance

Appellent les Massues des Massey

Pour détruire les sangliers des Bonnay

Qui ravagent les glands des Hennezel


A vrai dire, je me suis souvent demandé si l'emblème du blason des Finance, n'était pas à l'origine, des cloches de jardin - les gentilshommes de petite verrerie en fabriquaient depuis des sicles - et non des cloches de clochers. Lorsqu'on étudie les armoiries des familles verrières, on s'aperçoit que la plupart d'entre elles font allusion au genre d'existence ou à l'art exercé par ces gentilshommes.

Quelques semaines après ce bail à croit, M. de Grandprey mariait une de ses nièces à un descendant des du Houx fixé à Bisseval. ce gentilhomme se nommait Gand, prénom étrange, la future faisait un mariage de raison, son fiancé était veuf et passait la cinquantaine, le contrat fut signé à Bisseval au début de novembre. Sur la quinzaine de parents présents, deux seulement sont incapables de signer. Ils tracent gauchement une croix au bas de l'acte en l'entourant d'un rond, Gand du Houx et son cousin germain François du Houx (8 novembre 1682).

Le notaire de Darney qui a préparé le contrat, Charles de Lesguille, est par sa mère, une du Houx de Chatillon, parent du marié, son frère Nicolas de Lesguille avait été secrétaire du duc François de Lorraine. Après la signature de l'acte, le tabellion note l'acquisition faite par le nouveau marie, des biens possédés à Bisseval par les héritiers de M. et Mme de Clairbois.

Gand mourut bientôt. De son second mariage, il laissait une fillette, Brigitte du Houx (3 mars 1691). L'enfant fut élevée à Bisseval. Elle y épousa une trentaine d'années plus tard, l'un de ses cousins de Senennes. Le contrat remonte la filiation du futur jusqu'à son trisaïeul, vivant au XVI° siècle. Toujours cette volonté de nos pères de prouver qu'ils ne sont qu'un anneau de la chaîne familiale. La mère du marié, Martine Lulier, appartenait à la petite magistrature du duché de Bar. Ces Lulier étant apparentés aux Lesguille, la noce a attiré à la verrière de Bisseval des cousins du marié, gens de robe et d'église, comme on en voyait rarement aux mariages de gentilshommes verriers, tout a fait campagnards, procureur chirurgien, tabellion, curé, clerc. Au bas du contrat leurs signatures voisinent avec celles du prévôt de Darney Charles Antoine la Coste, Sgr de Dompmartin, gentilhomme ordinaire du duc Léopold, de Charles Friant, Sgr d'Alaincourt, de Fois de Grignoncourt chevalier, Sgr de Martinvelle. et de nombre de gentilshommes des verrières environnantes - une trentaine de noms - (10 mai 1718).

L'épouse jetant orpheline, elle est conduite à l'autel par son beau-frère, Élie de Finance, chez lequel elle demeure. Dans l'assistance on trouve la jeune cousine, Marie-Françoise de Finance qui épousera à Bisseval, une douzaine d'années plus tard (1731), Nicolas François de Hennezel de Bazoilles. Ce ménage se fixera à Thietry, y vivra modestement et y mourra après avoir eu une dizaine d'enfants. On reste confondu aujourd'hui en songeant que tant de familles nombreuses arrivaient à vivre sur ces domaines, relativement restreints et sans autres ressources que les fruits de leur labeur.

Les actes, réunis dans mon dossier sur Bisseval ne parlent guère que des préoccupations familiales ou agricoles de ces gentilshommes, achat ou vente de terres, locations de cheptels, échange ou partage de champs, de prés, de bouts de jardins, d'humble logis, des fruits d'un arbre, droits d'usage d'une cour - meix ou usuraires - d'un chemin, d'un étang. La vie quotidienne de ces Bisval, du Houx, Finance, Massey, Bigot était un labeur incessant........

En quittant le Morillon, nous avons remonté la pente boisée, vers le nord, le chemin rejoint quelques centaines de mètres plus loin la route qui traverse la forêt dans sa largeur. Un peu à l'est, un chemin qui traverse descend vers Bisseval. Il débouche au-dessus d'une clairière vallonnée. Dans un repli du terrain, quelques maisons rustiques, encadrées de bouquets d'arbres et de haies, c'est le hameau. Avec leurs toits aplatis, leurs larges portes charretières, ces petites fermes, distinctes les unes des autres, sont groupées comme des jouets, au centre d'un horizon de champs et de prairies.

On ne voit ni ruines, ni terres en friche, le sol serait-il meilleur qu'au Morillon, qu'à la Bataille, Bisseval ne compte guère, dit-on plus d'une vingtaine d'habitants. mais sa proximité de Clairey, centre verrier toujours actif, facilite sans doute l'existence des paysans enracinés ici. Je suis attiré par la maison la plus ancienne. La porte se voit de loin, ses robustes montants et son linteau, récemment barbouillés de chaux, ont une allure louis XIII. D'une éclatante blancheur, ils se découpent avec vigueur sur la façade, lépreuse et lézardée, qu'enserrent les bras capricieux d'une vigne sauvage

Pour entrer dans la maison, il faut franchir un seuil de larges pierres branlantes, qu'ont usées les pas de dix générations. Le chêne de la porte est comme pétrifié par le temps. Ses planches sont assemblées en chevrons et en fasce, on dirait un blason féodal. Elles portent, rongés par la rouille, le loquet et la poignée en fer forgé que polissent chaque jour les mains rugueuses des habitants du logis. Au bruit de l'auto un paysan se montre. Avec étonnement il me voit contempler sa demeure. Je devine, au-dessus de sa porte, un important fronton sculpté. Un compliment au propriétaire sur cette belle pierre me permet d'entamer la conversation.

- « C'est que cette maison était dans le temps, une maison noble, répond-il fièrement. On dit qu'elle a été bâtie par un seigneur de la famille du Houx, mais il y a des cents et des cents d'années... ».

Je tire mon kodak de son étui et je propose au bonhomme de le photographier devant sa porte. Le voila ravi. Il me dit son surnom, Vincent Auguste. Il s'empresse de dégager le fronton de la vigne qui le cache, il en est fier. Un trumeau de granit, presque aussi haut que large apparaît. Dans un encadrement d'épaisses moulures que surmonte un entablement en forme de corniche, sont sculptées très en relief deux larges palmes, liées par la base de leur tige. Elles s'étalent harmonieusement de chaque cote de la pierre pour encadrer des armoiries, rappelant aussi certaines grandes taques a feu de la même époque. La aussi, la révolution a fait son oeuvre destructive, la surface du fronton, entre les palmes, a été soigneusement grattée, à peine peut-on deviner les traces d'un écusson central.

Comme tant d'autres vieilles demeures, découvertes au cours de nos pèlerinages, cette maison a été ruinée presque entièrement au milieu du XVII° siècle. La dévastation fut si affreuse qu'on ne put songer à la réparer. Ses restaurateurs l'ont reconstruite à l'aide des matériaux récupérés dans les décombres. Préoccupés seulement de bâtir solidement et le plus économiquement possible,les propriétaires ont place, un peu au petit bonheur, dans la nouvelle bâtisse, les pierres sculptées qu'ils retrouvaient.

Auguste Vincent m'indique à l'angle sud de la façade, une autre pierre. Elle fait face à l'est et porte, dit-il, une inscription. J'aperçois en effet, à demi cachée sous la toiture de l'écurie, une pierre gravée assez importante. Elle est juchée si haut à trois mètres au moins du sol qu'on distingue mal les caractères et les sculptures qu'elle comporte, un nom, une date, le pourtour d'un écusson que je note et esquisse.... (suite)

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